M. Rodriguez, agissez dès maintenant pour défendre nos médias!
Le journalisme crédible et véridique est plus important que jamais.
Tout au long de la pandémie, les informations fiables sur la propagation du virus, ainsi que la communication claire des mesures sanitaires prises par nos gouvernements, ont incontestablement sauvé des vies. Au cours des dernières semaines, le reportage en profondeur sur le conflit en Ukraine est devenu un phare indispensable dans la véritable brume de désinformation provenant de l’état russe.
Mais soyons honnêtes : si la situation actuelle persiste, notre journalisme n’arrivera pas à tenir le coup. Au cours de la dernière décennie, plus de 20 000 journalistes d’ici ont perdu leur emploi en raison de l’avarice de Google et Facebook. Leur modèle d’affaires est bien simple : s’accaparer de contenus journalistiques et les accompagner de publicités, sans verser un sou aux médias concernés. Bref, c’est du vol. Mais tant que leurs profits continuent à monter en flèche, ils ne sont pas près de s’arrêter.
Ce monopole publicitaire ne peut que mener à la destruction de notre journalisme, à la perte de milliers d’emplois et à l’affaiblissement de notre démocratie. Les AMIS font pression à Ottawa depuis des années pour obtenir des actions concrètes sur ce dossier. Si les géants du web souhaitent récolter des recettes publicitaires en diffusant les contenus d’un média, ils doivent payer pour ces contenus. C’est du gros bon sens. L’Australie et la France ont déjà adopté des lois à cet effet. Nous devrions suivre leur exemple.
Grâce aux efforts extraordinaires de notre mouvement citoyen lors de la dernière élection fédérale, nous avons obtenu un engagement clair de la part du parti libéral : un projet de loi qui forcerait les géants du web à payer nos journalistes pour leurs contenus. Or, cet engagement devait être rempli dans les 100 premiers de leur mandat. Qu’attendent nos élus pour agir?
Nous devons appliquer de la pression à Ottawa afin que le ministre du Patrimoine Pablo Rodriguez entende notre message haut et fort: