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Colmatons la brèche

Le secteur canadien des médias d’information est en crise. 

La fermeture de médias et les pertes d’emplois massives sont devenues une réalité quotidienne, en grande partie due à la domination du marché de la publicité numérique par les géants du web. Pire encore, en 2024 seulement, nous avons exporté plus de 13 milliards de dollars de revenus publicitaires numériques vers ces mêmes géants du web. 

La raison ? Une brèche de longue date dans la législation fiscale fédérale qui incite les entreprises canadiennes à dépenser leur argent publicitaire aux États-Unis. 

Ce n’est pas seulement que cela paraît mal. Cette pratique érode rapidement le modèle d’affaires sur lequel tous les médias canadiens, petits et grands, comptent pour survivre. En fait, le désert d’informations que nous avons constaté dans la presse écrite menace maintenant de s’étendre aux nouvelles radiodiffusées. De plus en plus, le vide qui en résulte se voit combler par des groupes d’intérêt spéciaux et des colporteurs de désinformation. 

Aucune démocratie, aussi forte soit-elle, ne peut prospérer dans de telles conditions. 

C’est pourquoi les Amis des médias canadiens proposent des modifications à la Loi de l’impôt sur le revenu qui rapatrieront les dépenses publicitaires numériques canadiennes, afin qu’elles soient redirigées vers des emplois et des contenus d’information d’ici. Lorsqu’il s’agit d’assurer l’avenir à long terme de notre secteur des médias d’information et, ce faisant, de notre démocratie, nous devons utiliser tous les outils à notre disposition. 

Vous pouvez faire votre part aujourd’hui en exhortant Chrystia Freeland, la ministre des Finances, à profiter du prochain Énoncé économique de l’automne pour inciter les entreprises canadiennes à dépenser leurs dollars publicitaires au pays.