Le dépôt du nouveau budget fédéral approche à grands pas et offre une occasion cruciale d’assurer la pérennité de notre culture et nos médias.
Le gouvernement libéral de Mark Carney a été élu sur la promesse de protéger CBC/Radio-Canada, notamment en matière de nouvelles locales, et il est temps qu’il tienne cet engagement. Cela signifie protéger notre radiodiffuseur public national de compressions nocives, lui accorder une augmentation budgétaire initiale de 150 millions de dollars, et déposer un plan visant à aligner son financement sur celui de ses homologues internationaux.
Avec le retour à la Chambre des communes de Pierre Poilievre, ennemi juré de CBC/Radio-Canada, ce n’est pas le moment de tergiverser sur ce dossier.
Pendant ce temps, la crise qui frappe le secteur canadien des médias s’aggrave de jour en jour. Et quand nos médias souffrent, notre économie en souffre. Une nouvelle étude commandée par les Amis des médias canadiens et nos partenaires démontre que notre écosystème médiatique soutient près de 170 000 emplois et contribue environ 21 milliards de dollars au PIB du Canada.
C’est pourquoi il est essentiel que notre gouvernement colmate la brèche fiscale qui permet aux géants du web de détourner chaque année des milliards de dollars en publicité canadienne, de l’argent qui devrait être consacré aux nouvelles, à la programmation et aux emplois ici au Canada. Nous demandons également à Ottawa de donner l’exemple en réorientant au moins 25 % des dépenses publicitaires fédérales vers les médias d’information canadiens.
À l’aube du prochain budget, il n’y a pas une minute à perdre. Alors, écrivez au ministre des Finances dès aujourd’hui pour l’exhorter à défendre notre culture et nos médias.